Le cap raoul

Le lendemain, une nouvelle randonnée était prévue. On était parti pour aller à l’assaut du cap Raoul.

La randonnée prévue était de 5 h pour une distance de 7 km. Le début était difficile physiquement. Les traces de la randonnée de la veille avaient laissé des traces sur les muscles.

 

De plus, la soirée de la veille fut difficile. Nous étions arrivés tardivement sur le camping où nous voulions dormir dans un camping conseillé par Dominique et Vincent.

Le camping était en fait, installé sur la propriété d’un Australien atypique. 

Celui-ci, avait installé dans son jardin un camping et un sauna qui était chauffé au bois. 

Il faisait nuit, et il pleuvait. On ne voyait pas grand chose. Trouver un endroit plat fut difficile. La pluie et l’humidité n’avaient pas aidé à nous remonter le moral.

Seul le sauna, nous a évité de déprimer. En plus, j’ai pu prendre une douche chaude dans le sauna, c’était chouette. 

Malgré la morosité ambiante, la randonnée nous remonta vite le moral. Chose curieuse, il y avait une machine pour nettoyer les chaussures au début du chemin. De nombreuses plantes endémiques sont présents sur cette péninsule, le nettoyage permet d’éviter d’amener des plantes étrangères. 

La forêt qu’on a traversée, était magnifique. Luxuriante et douce. Elle ressemblait énormément à la « cloud forest » que nous avions découverte à Singapour.

Le chemin était une des plus agréables que nous ayons emprunté depuis le début.

La randonnée n’était guère difficile surtout au début, où la route montait en pente douce.

Après plusieurs minutes de marche, nous sommes arrivés à un premier point de vue. On surplombait la mer de plusieurs centaines de mètres.

Le ciel a fini par se dégager. Révélant, toutes les plus belles couleurs que la mer puisse fournir. Vert clair et bleu foncé.

Le reste du chemin fut en pente, certes assez forte mais gérable. Contrairement à la veille, les paysages sont magnifiques tous le long. Nous avions traversé une deuxième forêt dans la brume auréolée de soleil.

Nous sommes arrivés ensuite dans une zone marécageuse que l’on a dû contourné. Pour cela, nous nous sommes rapprochés de nouveau de la falaise. Celle-ci était à couper le souffle.

Avant d’arrivée sur le cap, on devait contourner une dernière avancée de la mer, sur la terre.

Ils y avaient deux points de vue. Le premier est le cap Raoul, qui donne une surprenante vue sur les alentours. Claire a pu revoir des albatros. Elle en fut enchantée.

Le deuxième point de vue, nous permet d’avoir une vue sur une colonie d’éléphants de mer.

Ils étaient posés sur le bas de la falaise à une cinquante de mètre de nous. Ils devaient profiter des lueurs du soleil qui commençaient à se faire rare à cette période de l’année.

De là, ou l’on était, on pouvait entendre leurs cris.

Le retour fut rapide malgré la cote, que nous avalions vite. Pour une fois, il n’y avait pas de marche.

Nous avions mis 1 h 30 au lieu de 3 h prévus.

Étant donné que nous avions finit la randonnée plus tôt que prévue, nous en avions profité pour finir de voir les derniers point d’intérêt de la péninsule.

Remarkable cave

Le reste des points de vue étaient très courts à parcourir à pied, mais ils offrent de jolis paysages.

Remarkable cave est un long tunnel creusé par la mer qui donne sur un énorme gouffre. Une plateforme permet d’accéder à l’intérieur du gouffre.

Un autre point de vue, un peu plus loin, nous montre la vue de l’autre côté de la falaise.

Cette vue était cette fois, du côté de la mer. Au loin, on apercevait le cap Raoul que vous venions tout juste de faire.

Le coin était beau, mais il y avait trop de déjà vue.

 

Port Arthur

Port Arthur est connu pour son pénitencier classé au patrimoine de l’Unesco. La péninsule par sa géologie était l’endroit idéal pour construire une prison. Il faut compter 40 $ pour visiter les ruines. Fautes d’argent et de temps, nous ne l’avons pas fait. Nous les  avons seulement aperçu de loi

Dans le prochain article, nous vous parlerons du Mt Field National Park