Ayant trouvé du travail dans les vignes, nous sommes resté près de trois semaines à côté de Launceston. Nous avons donc eu le temps de découvrir le coin. Les sorties que nous avions effectuées pendant ce temps-là ne font pas partie des meilleurs, elles restent tous de moins sympathiques et cela permet de s’occuper pendant les week-ends.

Launceston

Launceston est la deuxième plus grande ville de Tasmanie.

La ville manque de point d’intérêt touristique.

Sur certains jours de repos, on a pu visiter les rares centres d’intérêt touristique de la ville.

Notre première visite fut Tamar Island.

Tamar Island

La Tamar est un fleuve qui traverse la Tasmanie et Launceston.

L’endroit est réputé pour ses balades sur lesquelles on peut y voir de nombreux oiseaux marins. C’est un des paradis pour les ornithologues.

Cette randonnée fait partie également partie des 60 plus belles marches de Tasmanie. La marche est courte. Elle fait 2 kms.

Un premier chemin, nous mena entre le parking et le centre des visiteurs. De chaque côté du passage, se trouvait des étangs, où plusieurs oiseaux nageaient dans l’eau.

Il y avait de majestueux cygnes noirs, des spatules, et d’autres oiseaux.

On a ensuite poursuivi pour s’arrêter, dans un observatoire d’oiseau. La passerelle en bois qu’on a empruntée passe aux travers de roseaux. Une pancarte, nous informa que la zone est habitée par trois espèces de serpents venimeux dont au moins un est mortel pour l’homme. Certains d’entre eux, aiment se prélasser au soleil sur ce chemin.

Fort de se savoir, nous nous sommes tenus aussi loin que possible de l’orée de la passerelle.

Il faisait 17 °C et un vent frais nous frigorifiait. Le timide soleil n’y changeait rien. La balade fut loin d’être agréable.

La passerelle passait plusieurs fois au-dessus de la Tamar. Mais le lit dans ces zones était asséché. Le fleuve devait être bas à cette époque de l’année. L’endroit était composé en réalité de plusieurs îles.

Tout était plat et calme.

Finalement, je me suis habitué aux chemins escarpé, et ils finissaient par me manquer. Je trouvais ce chemin ennuyait.

À l’extrémité de la passerelle, on arrive sur une petite jetée qui se trouve sur le bras principal de la Tamar.

Là encore, la vue n’était pas extraordinaire. On avait une vue sur la vallée.

Au retour, nous avions pu emprunter une voie secondaire qui nous faisait passer par une petite colline.

Là, encore la vue ne m’a pas impressionné.

Plus loin, et en lisant un prospectus qu’on nous a donné à l’office de tourisme, nous avions compris qu’en réalité les serpents pouvaient aussi se mettre sur les passerelles en bois pour bronzer. Ce qui était relativement plus inquiétant.

Et on a appris aussi, que douze bateaux, on était volontairement coulés au nord des îlots. On y faisant attention, on arrivait encore à apercevoir les carcasses des navires échoués. Ces événements se sont déroulés entre les années 1920 et 1970.

Pour ma part, je me suis beaucoup ennuyé pendant cette balade. Les paysages que j’aime voir n’étaient pas présents.

Claire a aimé, car elle a pu voir une multitude d’oiseaux et elle a trouvé le lieu très graphique d’où le nombre de photo.

Cataract gorge

Les gorges sont un autre point d’intérêt de Launceston.

Nous y sommes, en réalité, allés plusieurs fois là-bas. Déjà pour profiter d’une douche chaude et gratuite. Ensuite, parce que l’on a voulu faire les différentes marches sur deux jours.

Le départ des chemins de balade est un parc récréatif. On y trouve une piscine, des douches, des barbecues (comme partout en Australie) et une aire de jeux pour les enfants.

Après, la piscine en plein air, il y avait un bassin naturel formé par la rivière.

Le parc se trouvait au milieu des gorges. On peut donc soit prendre à gauche et remonter le cours de la rivière, soit aller à droite, pour la descendre.

Le premier jour, nous sommes allés vers Duk Reach Power Station Museum. Le chemin longeait sans grande difficulté le cours de l’eau.

Le ruisseau était tantôt calme, tantôt bien plus rapide.

On avait été surpris par l’épaisseur de la gorge. En général, les gorges sont plus étroites. Enfin, en France, on est habitué à ce qu’il soit plus étroit.

On a fini par arriver à un pont suspendu. Les secousses engendrées par nos pas, faisaient stresser Claire.

La vue sur le point en valait le détour.

Sur l’autre rive, se trouvait un bâtiment, qui servait à l’époque, de central hydro-électrique. Elle alimentait en courant un tramway qui permettait de convoyer de la marchandise.

L’installation fut détruite suite à une inondation, en 1929, qui a aussi détruit l’ancien pont.

Il en reste plus qu’un immense tuyau qui prenait l’eau dont il avait besoins pour fonctionner, du haut de la gorge, et le bâtiment qui contenait le transformateur.

Nous sommes revenus par le même chemin par lequel on est venu. À la fin du chemin, nous avions pu voir de loin le bassin naturel. La vue était jolie.

Le deuxième jour, où nous y sommes allés, nous longeâmes la rivière de l’autre côté par la rive gauche.

Dès le début, nous fûmes enchantés par ce chemin. Ce côté de la rivière était tellement plus agréable à longer que le premier.

Est-ce que c’étaient les couleurs ? Nous avions cette balade dans la lueur du soleil couchant.

Est-ce que c’étaient les rapides qui étaient suffisamment puissants pour donner un merveilleux spectacle.

Dans la gorge, on était abrité du vent. Cela rendait la randonnée encore plus agréable.

La balade se termina à l’endroit où la rivière rejoint la Tamar.

Sur le chemin du retour, on prend le chemin sur l’autre rive qui permet de prendre de la hauteur par rapport à celui de l’allée.

On en a profité pour chercher des yeux les échidnés. Ils sont les derniers animaux endémiques que nous n’avions pas encore vus. Mais on a vu plusieurs pademelon se balader dans le coin.

Sur un autre point de vue, on a vu les derniers rayons de soleil se reflétaient sur la Tamar.

Dans le prochain article, nous irons sur Bruny Island, une autre île de la Tasmanie.

Les autres coins