L’histoire raconte que les aborigènes se rassemblaient sur la plage de bay of fires pour y allumer des torches. De loin, celles-ci donnaient l’impression que la plage était en feu. C’est comme ça, qu’on lui a donné son nom, la baie des feux.
Première nuit en bord de mer
Il y avait un peu de route entre notre précédente nuit au camping des ornithorynques et la baie de feu. Nous y sommes donc arrivé en fin d’après-midi. Après un arrêt rapide dans la petite ville de Saint-Helens afin de récupérer des informations sur la baie et les campings alentour nous avions pris la direction du campement de la bay of fires.
En effet, il y a de nombreux camp gratuit, le long de la baie permettant un accès rapide à la mer et où le dépaysement est assuré ! Nous choisissons celui de Cosy corner, c’est l’un des premiers après la ville et il se situe dans une zone boisée. Vu qu’il y a un peu de vent, nous avions tenté de nous mettre à l’abri.
Arrivant assez tard, les meilleures places étaient déjà prises, mais nous avions finis par en trouver une plutôt chouette et assez reculé. A peine arrivée, nous n’avions pas pris le temps de déplier notre rooftent(tente sur le toit), nous étions parti directement pour découvrir la plage. Voir cette plage à la lumière déclinante, fut un moment hors du temps. On avait enfin l’impression de commencer à profiter de ce road trip australien.
Le lichen présent sur les rochers lui donnant cette couleur orangé, rendait la plage lumineuse malgré l’heure tardive.
Réveil à bay of fires
Le lendemain matin Claire s’est levé de bonne heure, car elle voulait profiter de la lumière pour aller faire des photos. Quant à moi, je suis resté faire une séance de yoga sur la plage pour profiter différemment du cadre. C’est donc elle qui vous fait le récit.
Réveillé de bonne heure par la lumière dans la tente, je me suis levée rapidement et je suis allée prendre mon petit déjeuné sur la plage. La lumière matinale était belle ce matin-là avec le ciel nuageux. Je suis donc retourné déposer mon bol, pris mon sac avec mon deuxième objectif et je suis repartie. Alors oui, en Australie, je ne me déplace pas sans mon appareil photo, le plus souvent avec mon téléobjectif et mes jumelles, au cas où.
Je décidais donc de commencer par longer la plage afin d’aller voir ces fameux rochers oranges que j’apercevais au loin. L’heure étant matinale, j’étais seule sur la plage. Moi, la plage de sable blanc, le ciel noir, l’eau turquoise, les rochers oranges : le lieu était féerique. Je trouve pour une fois que les photos ne lui rendent pas justice.
Une fois arrivé devant les rochers, j’ai voulu poursuivre tellement ça avait l’air chouette derrière. C’est ainsi que je me suis retrouvé à crapahuter dans les rochers pendant 2 heures, en sandalette. Heureusement, les sandalettes décathlon ont de petits crampons qui accrochent bien.
Ces amas de rochers gris et orange sont photogéniques. Je pris une multitude de photographie du lieu. La lumière changeante par les passages nuageux entrecoupée d’éclaircie magnifiait l’endroit.
The gardens
L’après-midi, nous avons décidé d’aller aux points de vue : « The gardens », vu que je n’avais pas encore l’occasion de visiter la baie. Il s’agit d’une petite pointe sur la côte rocheuse avec un petit chemin de randonnée, qui serpente dans un habitat naturel protégé.
A l’entrée du chemin, un panneau nous mettait en garde. Il fallait faire attention où l’on mettait nos pieds, car sur la plage, nichaient des oiseaux protégés. Il ne fallait pas les écraser par mégarde. (Note de Claire : vu la saison, il a de forte probabilité que la période de nidification soit terminée et que les jeunes aient déjà pris leurs envols. Mais dans le doute.)
On est vite arrivé sur des rochers qui donnaient sur la mer. La mer était calme, ce jour-là. Le soleil se reflétait sur elle. La vue était magnifique est reposante.
Un des chemins nous menait sur un promontoire qui surplombait, de quelques mètres la zone. En nous offrant une vue à 360 degrés de la région.
D’un côté la mer à perte de vue, et de l’autre la terre, jaune et vert, avec quelques arbres.
Le chemin d’après, nous menait sur la fameuse petite plage aux oiseaux protégés. L’eau était transparente et d’un vert magnifique.
En voiture
La baie est grande et s’étire sur plusieurs dizaines de kilomètres. Nous l’avons fait en voiture, mais en vélo la zone doit être agréable.
La baie de feu regorge de petits chemins qui mènent à la mer. Ils sont tous différents.
Certains chemins sont à découvert, d’autres passe traverser de petites forêts.
Certains mènent à des plages de sables fins. Tandis que d’autres mènent sur des gros rochers sur lesquels la mer vient s’écraser où l’on peut admirer l’écume.
Dans notre prochain article, on pourra vous décrire notre première vraie randonnée en Australie : celle du parc de Freycinet.
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