La dernière île que nous avions visité en Tasmanie est l’île de Bruny. Elle se trouve au sud de la Tasmanie.

Au début, je pensais que l’île était petite, de la même taille que celle de Maria Island. Alors que celle-ci, devait faire une centaine de kilomètres du nord au sud.

L’île est aussi connue pour sa gastronomie. Les amateurs d’huîtres, de miel, de chocolat et de bière que nous sommes, étaient ravis.

On accède à l’île via une barge qui relie la Tasmanie et Bruny. Elle permet, en plus de transporter notre voiture.

On a visité l’île au début de l’automne australien, il commençait à y faire très frais.

Nous avions planifié de faire deux randonnées sur l’île. Une de 5 H et une de 3 H.

L’isthme

Sur le chemin, des randos, nous nous sommes arrêtés sur deux points de vue. Le premier était au niveau de l’isthme séparant l’île du nord à l’île du sud. Et comme par habitude, admirer un isthme est toujours magnifique. Pour rappel, un isthme est une bande de terre qui lie deux parties d’une île. Et de chaque côté, il y a la mer.

Le deuxième point de vue était au cap bruny. On a suivi un chemin en voiture, pendant 10 minutes. Au bout duquel on a trouvé un phare. La vue est aussi magnifique.

Nous sommes ensuite allés faire notre première randonnée.

Labillardière peninsula walk

La première rando doit durer 5 h. La principale difficulté était les 14 kms à parcourir, d’après les panneaux d’informations que nous avions pu lire.

Le début du chemin était large. Il était recouvert d’une fine pellicule de sable. Les arbustes autour étaient bas. On avait une jolie vue sur la mer et les environs.

La première rando doit durer 5 h. La principale difficulté était les 14 kms à parcourir, d’après les panneaux d’informations que nous avions pu lire.

Le début du chemin était large. Il était recouvert d’une fine pellicule de sable. Les arbustes autour étaient bas. On avait une jolie vue sur la mer et les environs.

Après 1 h de marche, on a fini par arriver sur un petit récif caillouteux, où l’on a fait une pause.

On a eu le droit au bruit des vagues se briser sur les rochers, c’était vraiment reposant.

La suite de la marche passait par une colline avec une petite forêt.

On traversa le tout en 1 heure.

On a fini par arriver sur une petite plage de sable fin où l’on a pu prendre notre déjeuner.

Un essaim de guêpes est venu nous déranger pendant le repas. Au début, ils étaient deux. Puis ils ont fini par être une dizaine qui se posaient sur nos sandwichs. Ils avaient élu domicile dans les algues qui étaient sur la plage.

On a dû finir de manger de l’autre côté de la plage. Là, où elle ne nous suivrait pas.

La fin de la boucle fut longue.

Tout d’abord, nous avions alterné entre plage et chemins étroits. Pendant de longues heures, on n’en voyait pas la fin.

Les chemins étaient tellement étroits que les fougères qui étaient de part et autre du chemin nous griffait les tibias.

Ensuite les plages, elles étaient toutes magnifiques de tailles variées. Une des plus grandes grèves n’était pas à l’abri du vent. La mer était agitée. Le spectacle était grandiose.

Il y avait aussi des petites plages, qui donnaient vraiment envie de s’y baigner, mais ils faisaient beaucoup trop froid pour entrer dans l’eau.

Nous avions fini par arriver, fatiguées par 5 heures de marche.

Pour le soir, nous sommes allés dormir dans un des campings de l’île. Proche de la mer, là où pour s’endormir on pouvait entendre la mer s’écraser sur la plage. De quoi passer des nuits magiques mais les campings en bord de mer, sont malheureusement rares en Australie.

Pour y aller, on a dû traverser notre première plage avec notre petite voiture. Rouler sur une plage, c’est une sensation incroyable.

Fluted cap

Pour le dernier jour sur l’île, nous avons tenté de chercher le wallaby albinos. En effet, l’île Bruny comprend quelque rare spécimen de wallaby albinos. Il est possible d’en voir un vers Adventure Bay. Il se promène dans les jardins des maisons. Nous l’avons cherché un peu partout, mais malheureusement nous l’avons pas vu. 

Nous nous sommes donc dirigées vers notre prochaine destination, une courte randonnée de 3 heures, une boucle de 5,4 km.

Sur le papier, cela semblait facile, la réalité fut beaucoup plus dur.

La journée était sous le signe du soleil et du vent.

On a débuté la randonnée en marchand sur une plage. Celle-ci, finis par rejoindre une petite forêt en bord de mer.

Nous nous y sommes engagés. Le chemin nous faisait suivre le bord de l’océan. On voyait la mer à travers les arbres. 

Le chemin abouti sur une plage de galets : Grass Point. Des personnes s’étaient amusées à faire des formes avec les galets.

En face de la plage, un îlot se dressait devant nous. Sa forme de carapace est vraiment splendide.

On voyait se dessiner sur notre droite le point culminant de notre randonnée. On s’en doutait, cela allait monter fortement.

Le sentier jusqu’en haut de la colline était mal tracé. On a suivi, la voie grâce à des triangles oranges inversés dessinés sur les arbres.

La voie tracée, nous faisait marcher le long du bord de la falaise. En marchant, je me demandais combien de temps le chemin restera là, avant de tomber dans la mer.

L’ascension n’était pas si terrible. Déjà, il n’y avait pas de marche. C’était juste un chemin qui montait avec un fort dénivelé.

Le danger provenait surtout du vent. Certains passages étaient exposés à des vents violents. On avait du mal à rester debout. J’avais du mal à garder nos téléphones en main pour prendre des photos.

À mi-chemin, on a pu apercevoir un pic rocheux sortir de la mer, qui devait faire une centaine de mètres.

Arrivé, au sommet, la vue était à couper le souffle. On apercevait au loin l’isthme de l’île et le mont Wellington. Il représentait une fine ligne jaune. Le reste du panorama était grandiose.

Le retour se fit sur une longue et douce descente à travers la forêt.

Nous avons pique-niqué au nord de la plage d’aventure baie. Il y avait une jolie falaise un peu comme sur Maria Island. 

Le reste de la journée fut dédié à la dégustation des artisans locaux comme les éleveurs d’huîtres.

Nous avons été dans le nord de l’île avant de reprendre le bateau. Nous avions fait beaucoup de route de gravier pour ne pas voir grand chose d’intéressant. Les paysages sont moins jolis que le sud de l’île.

Dans le prochain article, nous irons sur le point culminant de la Tasmanie : le mont Wellington