Tunnel creek est « the place to be » , quand nous passons dans le nord-ouest australien. Elle se trouve pas très loin de Windjana gorge. Il est possible de faire les deux dans la même journée.  

Tunnel creek

Tunnel Creek est totalement différent de ce que nous pûmes voir avant. C’est un tunnel de 750 m de long, éclairé par des petits trous dans le plafond.

Avant d’y aller, il faut penser à prendre des lampes torches ou frontales. En effet, une grosse partie de la grotte est plongée dans le noir. Même en ayant eu cette information, je trouva le moyen d’y aller…sans lampe. J’avais laissé la mienne dans la rooftente le matin en le repliant. Impossible de la récupérer sans tout ressortir. Tant pis, j’y suis donc aller sans.

Arrivé devant l’entrée. Un trou dans la paroi devant,  qui s’enfonçait dans les profondeurs de
la terre.

La légende Jandamarra

Jandamarra est considéré comme un héro par le peuple des aborigènes. Il est issu de la tribu des Bunubas. 

Lors de l’expansion des côlons vers la région du Kimberley. Il organisa une véritable guérilla dans les années 1890. Tunnel Creek était devenu son camp de base.

Il tendit plusieurs embuscade au côlon. Jusqu’au jour, où ils finirent par le traquer jusqu’au fameux tunnel, où il finit par être assassiné.

Dans la grotte

Le chemin est vraiment complexe. Tant par les cailloux glissant et inégal que nous dûmes traverser que par l’étroitesse de la grotte et ses plafonds beaucoup trop bas.

Nous entrâmes en file indienne, derrière les passagers d’un bus de tourisme. Ils progressèrent lentement, ce fût frustrant d’être coincé derrière eux.

La première salle était fortement lumineuse. Nous vîmes une mare d’eau sur un des côtés. Un crocodile fût présent. Il se prélassait là, tranquillement.

Nous nous enfonçâmes ensuite vers le fond du tunnel.

Là, nos lampes frontales commençaient vraiment à être utiles.

Les crocodiles de Tunnel Creek

Nous progressâmes, pour le moment, sur du sol sec. Le sol ressemblait à une plage de petit galet. Un arbre était couché. Il semblait avoir été déraciné par un courant d’eau en amont, puis il s’est retrouvé bloqué dans caverne.

De l’eau stagnait sur le côté. Parfois, nous vîmes des petits points jaune brillant dans l’obscurité.

Ils s’agissaient de crocodiles « freshwater » de Tunnel creek, c’était les mêmes qu’à Windjana gorge. Eux aussi était inoffensif, tant que l’on s’approche pas de trop près.

Le chemin continua dans le noir. Claire, avec son sens de l’observation incroyable, pu voir une petite chauve-souris, qui était dans un petit trou du plafond de la caverne.

Un peu plus loin, nous dûmes marcher dans l’eau. En effet, l’eau nous empêcha de progresser. L’eau n’était pas très profonde, elle montait jusqu’aux genoux. Et sa température était parfaite. 

La seule crainte que l’on pouvait avoir, c’était de marcher sur la queue d’un crocodile. Je pensai alors, qu’avec le flux ininterrompu de touriste, les crocodiles restaient volontairement sur le côté, pour ne pas être dérangé. Les risques étaient donc moindres.

Nous continuâmes notre progression. Par moment, un trou dans le plafond de la caverne, laissait passer la lumière naturelle du jour, ce qui nous permettait d’éteindre nos lampes.

La lumière au bout du tunnel dans tunnel creek

 Par la suite, nous traversâmes une autre flaque d’eau, aussi peu profonde.

Le chemin finit par déboucher de l’autre côté du tunnel.

On se retrouva, en plein bush. Le ruisseau qui alimente la caverne avait encore un peu d’eau. Les lieux étaient magnifiques, comme une oasis cachée derrière le tunnel. Les arbres comme à Windjana abritaient une colonie de chauve-souris frugivore (ou aussi appelés renards volants). Nous restâmes que quelques minutes de ce côté de tunnel creek, à cause de la chaleur.

Le chemin de retour

Le retour, nous permit de voir la grotte d’un autre angle. En effet, les jeux de lumières naturelles étaient totalement différents. Nous pûmes voir les stalagmites et les stalactites d’une autre manière.

Il fut difficile de sortir de la grotte. L’air était si frais, revenir dans la chaleur était vraiment difficile.

Ces deux parties de la Gibb River road sont facilement accessibles, en saison sèche. Vous pouvez la faire sans trop de difficulté, même avec un véhicule qui n’est pas 4×4 en y allant doucement. En effet, la route est bien entretenue et revient vite sur la route goudronnée.

Dans notre prochain article, nous verrons l’incroyable Bell Gorge.