Lors d’un arrêt à l’office de tourisme sur la great ocean road, je suis tombé sur une brochure sur la ville de Portland. Sur la couverture en pleine page, il y avait une photo de fou Australien. Ni une ni deux, j’ai pris la brochure et j’ai regardé ou cela était sur la carte. C’était plus ou moins sur notre route pour aller au Grampians et il y avait quelques spots intéressant dans la ville. Nous primes donc la destination de Portland après la great ocean road.
Le camping pour la nuit : Sawpit Free Campground
Nous avions trouvé un super camping en foret pour la nuit. Nous sommes malheureusement arrivé un peu tard tous les emplacements feux de bois était complet. La nuit commençant à être fraiche nous envions les australiens installés au coin du feu.
Le réveil dans ce camping a été vraiment agréable. Il y avait des oiseaux partout. Les perruches et les Galah voletaient de partout c’était un vrai régale. Il est possible d’y voir également des koalas et des wallabies même si ce ne fut pas notre cas.
Les kangourous blanc
Après avoir raté les walibies blanc sur Bruny Island, nous tentons notre chance avec le kangourou albinos. Contrairement à son confrère celui-ci n’éxiste pas à l’état naturelle. Il est visible seulement en captivité.
Nous sommes donc passé au Graham Usson faune park. Le lieu comprend une aire de pique nique des jeux pour enfants et les enclos. Le parc est géré par le rotary club. Pas de chance pour nous aujourd’hui le kangourou blanc préfère faire la sieste au loin dans l’enclos, nous avons quand même pu l’apercevoir. Nous reprenons la route pour la prochaine destination qui me fait trépigné d’impatience : la colonie de fou australien.
Point Danger
Oui, la pointe au sud de Portland porte un drôle de nom et est difficile d’accès. Il faut prendre des petites route, certaines ne sont même pas bitumé. Sur place, il y a une plateforme en hauteur qui permet de voir la colonie de fou australe ainsi que des panneaux explicatif. L’observatoire est placé assez loin de la colonie puisqu’il est derrière le grillage. En effet, pour protéger la colonie des prédateurs notamment les chiens errants et les renards. Une clôture électrique a été installé à une certaines distances de la colonie pour éviter de gêner les oiseaux. Il est possible de s’approcher d’avantage à certaines heures, accompagné d’un guide.
Le guide est un bénévole du coin qui propose de s’approcher des fous. La visite est gratuite même s’il est fortement recommandé de donner une pièce en contrepartie.
Nous avons ainsi pu nous approcher à quelques mètres des oiseaux. Pas du tout farouche, ils n’ont même pas réagit à notre présence. Fin avril, c’est la fin de la saison pour les apercevoir sur leur lieu de nidification. Les petits sont déjà grands et vont bientôt s’envoler. D’après le guide, ils auraient même déjà du le faire. Une fois les jeunes volants, ils partent tous au large et ne reviennent qu’au début de la saison nouvelle.
La colonie de Point Danger est petite. Elle est constituée d’environ 300 couples, une plus grosse colonie se situe au large sur une île. Celle-ci comprend plus de 6000 couples. Il n’y avait plus de place sur cette ile. Une partie est donc venue s’installer sur les terres. C’est la seule colonie présente sur la terre ferme en Australie. Toutes les autres sont sur des îles au large.
Vous pouvez voir ça particularité sur les photos, il a des nervures vertes sur les pattes ce qui est plutôt stylé.
Bridgewater Blowholes
À 15 minutes de Portland, se situe BridgeWater Blowhole. De là, on a un magnifique point de vue sur l’océan ainsi que sur une magnifique dune de sable.
L’autre particularité de ce site est la forêt pétrifiée. Elle s’est formée quand des arbres (des moonahs), ont été ensevelis par du sable. Par la suite, le revêtement extérieur formé de moisissure d’arbres décomposés. Et pour finir, le vent a fini par éroder la structure, laissant des reste pétrifiés d’1,5 mètres.
Sur le Cap Bridgewater Blowholes, il est également possible de voir une colonie de phoque. La rando fait environ 4km, il faut compter à peu près 2h l’aller/retour. Il était déjà tard nous ne l’avons pas tenté vu que l’on avait déjà observé ces animaux en Tasmanie.