Avant d’atteindre le parc national de Kalbarri, nous sommes passés sur un autre lac réputé pour être rose. 

Le lac rose de Gregory

Entre Geraldton et Kalbarri, se trouve un des lacs rose Australien. Celui-ci fait parti du parc national de Kalbarri.

Depuis que nous sommes arrivés, nous voulions voir la couleur atypique de ses lacs, mais nous n’y sommes pas arrivés. Je l’ai expliqué dans cet article, comment obtenir les bonnes conditions pour voir la couleur du lac.

Ce jour, pluvieux, fut enfin le bon.

L’étendue d’eau est grande. Il n’était pas possible d’en faire le tour.

Nous sommes arrivés là-bas vers 11 h. Sur la route qui nous menait à l’endroit, le temps alterné entre soleil et grosse pluie. C’était le dernier jour, d’une grosse tempête qui avait frappé la côte.

Nous avions donc peu de temps pour profiter du lac. 

La couleur rose ne ressort que si la lumière du soleil se reflète dedans. Dans le cas contraire, l’eau à une couleur rose claire/marron. 

 

En écrivant cet article, nous vîmes que nous fûmes pas sur le bon spot pour admirer le lac.

Nous étions sur le point A, alors que le point de vue est sur le point B.

En route vers Kalbarri

Kalbarri n’est pas très loin du lac. On emprunta une route qui longeait la côte. Nous y fîmes trois stop :  Shellhouse grandstand puis Island rock avec Natural bridge et enfin Pot Alley.

Cette route me fît penser à la Great Ocean road qui nous avions visité quelques mois au par avant, mais avec beaucoup moins de monde.

J’ai beaucoup aimé, on a même vu un autre « apôtre ». Cette côte était beaucoup plus sauvage. C’était le début de ce que l’on a le plus aimé dans le western australia : son côté sauvage, vide de présence humaine, où tout du moins très limité.

Il se faisait tard, donc a décidé de camper non loin, à l’endroit où l’on voulait faire la randonnée du lendemain.

Le camping payant est censé n’être accessible que pour les 4×4, mais par ce temps sec, en juin, il est possible d’y dormir sans en avoir.

Shellhouse grandstand
Natural Bridge et Island Rock
Pot Alley

The loop de kalbarri

Après une bonne nuit de sommeil, nous sommes partis faire la célèbre randonnée « the loop » de kalbarri, qui fait huit kilomètres.

En été, les températures peuvent monter jusqu’à cinquante degrés. Il est, de ce fait, conseillé de faire les randonnées tôt, le matin et de prendre beaucoup d’eau. Des touristes sexagénaires ont trouvé la mort dans ce parc national à cause d’une météo extrême.

Pour nous, les températures étaient clémentes, car nous avions visité le site mi-juin. Le maximum était de 20 degrés et il pleuvait.

La veille, nous avions demandé à l’office de tourisme quelle randonnée, nous pourrions faire. Par malchance, beaucoup de chemin était fermé suite à un récent incendie, notamment : Z-bend lookout.

Nous pûmes faire seulement celui qui s’appel « the loop ». C’était une randonnée considérée comme difficile, car elle a le niveau grade quatre.

Le chemin qui mène au parking, domine la vallée. Avec cette vue, on imagine sans difficulté que la randonnée sera plaisante avec le ciel bleu et les douces températures.

The natural window

Les mouches étaient omniprésentes, ce jour-là. Elles essayèrent d’entrer par nos narines, nos bouches, nos oreilles et nos yeux. Une cinquantaine de mouches étaient posées simultanément sur nos sacs. Un véritablement cauchemar. Seule la marche nous donnait un court répit. J’ai pu rentabiliser l’achat de mon filet anti-mouche. Je ne sais pas comment Katy et Claire arrivaient à ne pas sombrer dans la folie sans cette protection.

Au début de la randonnée, on arriva sur le point de vue le plus connu du parc : The natural window.  Claire disait que c’était l’un des lieux les plus instagramable d’Australie.

Ce qui se matérialise comme une roche sur le sommet de la falaise. Celle-ci est trouée en son milieu, de ce fait au travers on peut y voir un panorama de la zone.

Forcement, tout le monde veut faire se faire prendre en photo devant la fenêtre. Profiter de la fenêtre, le matin est vraiment compliqué à cause de la file d’attente qui s’est formée.

On poursuit le chemin qui est balisé. On marche sur le haut de la gorge pendant trois kilomètres. En contre-bas, le fleuve serpente paisiblement dans le défilé qui compose le parc de kalbarri.

La vue est magique, entre la rivière couleur verte et brunâtre, et la vue sur le bush environnant. 

La randonnée

Le chemin descend pour rejoindre et longer la rivière. 

Nous profitâmes d’être proche de la rivière, car on savait, que bientôt être proche d’un courant d’eau serait dangereux à cause des crocodiles.

Un panneau indiquait que le reste du chemin à parcourir était plus difficile et plus fatiguant. En conséquence de quoi, si on n’était pas en forme, il valait mieux faire demi-tour.

La voie suivait la rivière à flanc de colline.

 

Comme à Painted Cliff, sur Maria Island, le chemin était vraiment glissant et de mauvaise qualité. Au moindre faux pas, et on se retrouve dans la rivière.

Nous arrivâmes sur la partie la plus technique de la randonnée de Kalbarri. Le chemin nous fit passer à traverse la roche. Le passage du se faire en rampant sans nos sacs à dos, tant l’espace entre le sol et le plafond était étroit. Ce qui rendait le passage encore plus difficile, c’est que le sol était trempé et très glissant.

Le reste du chemin était plus aisé mais tout aussi captivant. Les couleurs des roches dans le défilé étaient incroyables. Certaines exacerbées par la récente pluie.

La randonnée se finit par la « the natural window » de Kalbarri. La boucle fut bouclée. Nous pûmes profiter des points de vue et faire des photos.

Ce qui était anodin le matin de loin, était superbe l’après-midi de près.

Dans le prochain article, nous expliquerons comme voyager alors que l’on a des restrictions alimentaires.