Kennet river et notre premier koala
Notre deuxième jour s’annonçait meilleur que la veille et l’excitation était palpable dans la voiture. En effet, la Great Ocean Road est réputée pour être un des endroits où il est possible d’apercevoir les koalas dans la nature. Entre les douze apôtres et les koalas, la journée allait être fantastique.
C’était parti, direction Kennet river et la grey river road. Nous avions fait l’allé-retour deux ou trois fois sur la route, sans en voir un seul. Un peu déçus, nous avions décidé de monter dans la voiture et de poursuivre notre route. Nous savions que nous avions la possibilité d’en voir plus loin. C’est à ce moment-là qu’une famille en avait repéré un en train de dormir dans l’arbre.
Maits Rest Rainforest walk
Nous avions fait une petite pause pour une courte balade sur une passerelle en bois aménagée au cours d’une forêt « rainforest » : Mait rest forest . Nous en avions déjà vu plus d’une en Tasmanie. Mais cela restait toujours agréable de se balader au coeur d’une forêt peuplé d’arbres géants, vieux de 300 ans.
Route vers Cape Otway
Deuxième possibilité de voir des koalas sur la Great Ocean Road la route menant au phare du Cap Otway. Nous n’avons même pas été au phare. Cela ne nous intéressait pas particulièrement. Pour repérer un koala, c’est facile. Il suffit de guetter les voitures arrêtées plus ou moins bien le long de la route, de descendre et regarder dans la même direction que les touristes.
Claire, ayant l’œil, en a vu plusieurs sur cette route dont une maman et un jeune lors de notre pause repas. Nous avions mis notre pique-nique bien en évidence et nous cachions bien notre paire de jumelles lorsqu’une voiture passait pour ne pas être dérangé.
Direction le Parc national de Port Campbell
Le site des douze apôtres est la deuxième zone à visiter sur la great ocean road.
Les douze apôtres font référence à des morceaux de falaise qui ne se sont pas effondrée, alors qu’ils ne sont plus rattachés à la falaise. Ils restent plantés là au milieu de la mer ou de la plage, au gré des marées.
Nul ne connaît le nombre de rochers qui compose les 12 apôtres, en tous cas, ils ne sont pas douze. Le nom est donc purement commercial, et cela attire nombreux touristes.
Les douze apôtres sont alignés le long de la falaise sur plusieurs dizaines de kilomètres.
Nous sommes arrivés sur les lieux au milieu de l’après-midi.
La foule sur la great ocean road
On a vite compris que le principal problème de ce lieu touristique serait la foule.
Les douze apôtres est un lieu très, touristique voir trop. L’Asie n’étant pas très loin, ils sont très nombreux à visiter la great ocean road. On a vite senti que les touristes originaires de ce continent, seraient insupportables. On y avait déjà eu le droit en Tasmanie, mais sur une échelle moindre.
Dans un premier temps, ils passent sans arrêt devant les objectifs, aucun respect pour les photographes. Trouver le bon moment pour faire la photo sans personne dessus, était très compliqué. Ce qui a beaucoup un peu embêté Claire.
Ensuite leur manie incessante de faire des dizaines de selfies, tous les dix mètres, dans des positions extravagantes rend la possibilité de faire des photos du panorama était extrêmement ardu.
On était bousculé sans arrêt. Être bousculé et piétiné pendant de longues minutes rendait la visite aussi fatigante mentalement que physiquement. Parfois, on se serait cru dans le métro parisien en heure de pointe.
Gibson steps
Le premier arrêt, l’étape de Gibson est le seul stop qui nous a permit de descendre et de marcher sur le sable.
Pour atteindre la plage, nous avions dû prendre un petit chemin sinueux qui descendait le long de la falaise.
La marée était haute, toute une partie de la plage était inaccessible.
La plage restait splendide. La mer semblait déchaînée, mouillant les pieds des touristes avides d’y faire des selfies.
Voir la mer dans cet état était juste incroyable, la couleur du sable également.
Les deux premiers pylônes, des douze apôtres étaient visibles. On y voyait la mer s’écraser dessus avec force. On se demandait combien de temps, ils tiendraient avant de s’écrouler à leurs tours.
Nous primes de nouveau la voiture pour s’arrêter un kilomètre plus loin, sur l’énorme parking des douze apôtres.
Les douze apôtres
Le parking était plein. Ce qui annonçait l’effervescence que l’on trouverait sur le site.
Nous avions suivi une corniche qui longeait le long de la falaise. Des deux côtés, de la corniche, il y avait des barrières. Cela devait empêcher un bon nombre d’accidents, étant donné le nombre impressionnant de personne qui y était agrippé. On devait jouer des coudes, si on voulait profiter du panorama. De plus, avec l’heure tardive, les douze apôtres étaient en contre-jour. Nous les distinguions à peine et nous avions découvert qu’il n’y avait pas d’autre point de vue sur les douze apôtres. Le prochain stop possible étant Loch Ard Gorge situé à plusieurs kilomètres.
Les douze apôtres au petit matin
Le lendemain, debout tôt pour éviter le flot ininterrompu de touristes.
D’abord, nous sommes revenus sur les douze apôtres afin d’éviter la foule au maximum. Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir qu’il n’y avait personne. On était moins d’une dizaine de personnes. L’ambiance était radicalement différente, c’était calme. On avait de la place pour se garer. On avait plus cette sensation d’oppression. C’était vraiment agréable. D’autant plus que la lumière matinale était magnifique. Nous avons vraiment pu profiter des douze apôtres. Claire a même pu observer des oiseaux.
La veille au soir Claire avait consulté le polarstep de Dominique et Vincent, car elle était persuadée d’avoir une photo d’eux prise sur la plage des douze apôtres. En fait, non, elle avait bien été prise à Gibson steps, mais à marée basse.
Ils avaient ainsi pu approcher de plus près les deux rochers dans l’eau des douze apôtres. Nous avions vu que la marée nous permettait de les approcher, nous avons donc décidé d’y retourner également. Nous donnant un autre point de vue sur les deux premiers apôtres. Les touristes n’étaient pas au rendez-vous et c’était tellement agréable.
Nous reprîmes la route, direction la fin de la great ocean road.
Dans notre prochain article, nous irons tous ensemble sur la fin de la great ocean road.