Les Monts Grampians sont une chaine de montagne qui se situe à 230 km nord-est de Melbourne. C’est aussi notre dernier lieu que l’on a visité dans cet État australien.

Prendre la route des grampians est quelques choses de vraiment étrange. En effet, on roule pendant de long kilomètres. Tout est plat. Puis au bout d’un moment, on voit un morceau de rocher qui se dessine à l’horizon. Au fur et à mesure, celui-ci grandit.

Les grampians, ce sont des montagnes au milieu de vaste plaine. La vue d’en haut promet d’être magnifique.

Grand Canyon

On a tout d’abord commencé notre visite des grampians par la marche des pinnacles.


Nous avions commencé notre randonnée tôt le matin. Et ce fut une bonne décision car malgré, cette heure matinale plusieurs touristes se hâtaient déjà pour commencer le trek. Le parking était presque plein.

Le chemin était atypique. Même si le grand canyon est plus petit que son homologue américain, il est quand même impressionnants. La roche est boursouflée et les parois ressemble par endroit à des piles de coussins. On progressait à travers un petit sentier qui semblait être une tranchée, creusait dans la pierre. Sans nul doute, l’érosion de l’eau au fil des millénaires y étaient pour quelques choses.

De nombreuses parois semblaient être le paradis des escaladeurs. En chemin, on a croisé plusieurs familles en train d’y grimper. Une fois sortie du Grand Canyon, le sentier longe parfois des façades rocheuses ou sillonne entre différentes formes de pierre. 

Le sentier était très agréable a emprunté, on montait allègrement. Il était tantôt large, on pouvait doubler aisément. Tantôt très étroit comme dans Silent Street.

Silent Street

Puis le chemin se rétrécit à nouveau. Nous arrivons dans Silent street. Le sentier est très étroit. Nous ne pouvons passer qu’a un de front. C’est donc chacun son tour. Ce passage est vraiment impressionnant et nous a vraiment marqué.
D’autant plus qu’au bout, il faut gravir une échelle pour en sortir et continuer le chemin.

Pinnacle

Après une heure de progression, nous sommes arrivés sur un espace dégagé. Et y avait enfin un peu de verdure. On approchait, d’un des toits des grampians.

Une passerelle en métal était aménagée qui permettait d’avoir une vue imparable sur la vallée qui entoure les grampians. Des touristes attendaient leurs tours pour monter sur le promontoire et faire leurs photos.
Après avoir fait nos photos, et après une courte pause, nous avions pris le chemin de retour.

Normalement, il était possible de faire une boucle pour le retour. Nous ne l’avions pas trouvé. Nous étions donc revenus par la même route.

Mackenzie fall

La cascade de Mackenzie est l’une des plus large et plus spectaculaire chute d’eau du Victoria et elle se situe en plein cœur des grampians.

Elle est composée de plusieurs parties.
L’accès au bassin n’était pas très long. En une heure, on pouvait faire l’allée et le retour. La seule difficulté est la descente.

Les visiteurs qui remontaient de la chute d’eau était en nage et était haletant. On avait une bonne idée, ce qui nous attendait à notre retour.
Au pied, de celle-ci on pouvait voir a qu’elle point, elle était majestueuse.

Manja shelter

Manja shelter est un site de peinture aborigène qui se situe à côté des grampians. C’était pour nous l’occasion de faire notre première rencontre avec une civilisation vieille de 50 000 ans.
Nous n’avons malheureusement pas trouvé de quand datent ces peintures.

L’accès n’est pas simple. Tout d’abord, c’est un énorme détour d’une centaine de kilomètres.
Il faut ensuite emprunter un chemin de terre vraiment abimé pendant une trentaine de minutes.
Une fois arrivé au parking, il faut encore progresser un milieu de nulle part pendant une autre demi-heure. Avant d’arriver sur le site.
Ici, pas de touriste enfin très peu. Il y avait une seule voiture de garer sur le parking. Et sur le site, personne.
J’ai été très déçu. A première vue, cela n’avait rien intéressant.
C’était un rocher, qui formait un abri naturel, tel une grotte.
Une partie de la fresque murale représentait des traces d’animaux sauvages : émeus, kangourous. Un autre pan du mur représente un groupe de personne.
Faire, un tel détour, juste pour cela était dur, mais on le savait qu’on se rattraperait plus tard au cours de notre périple. D’autres sites étaient vraiment réputés pour cela.

Il se faisait tard, il était temps de se trouver un endroit pour passer la nuit puis de prendre la direction de notre prochaine étape : Adélaïde.