Le deuxième jour, nous souhaitâmes faire les gorges de Weano et de Hancock mais les conditions météos n’était pas bonne. De ce fait, nous n’avons pas pris le risque d’y aller, car le danger était trop élevé. En effet, en cas de pluie les gorges peuvent être fermées. Les randonnées se faisant au fond de celle-ci, en cas de précipitations, le niveau d’eau peut monter très vite et cela peut être vite dangereux. Dans le doute, nous avons préféré faire le Mont Bruce. Il est le deuxième plus haut sommet du Western Australia et il culmine à 1230 mètres.

 

L'ascention du Mont Bruce

Ce fut un jour pluvieux. C’était donc, un jour excellent pour faire de la grimpette. En effet, faire ce genre de randonnée par forte chaleur, c’est vraiment difficile. Il est d’ailleurs conseillé de faire cette randonnée très tôt le matin les jours de grande chaleur. De plus, quand le beau temps est présent, il est fort dommage de ne pas se baigner dans les gorges.

C’était une randonnée de 9 kms aller et retour avec environ 450m de dénivelé. Dans le parc, ils disent qu’il faut 6 heures pour la faire. Si vous marchez vraiment lentement et en vous arrêtant régulièrement notamment pour faire des photos vous mettrez ce temps-là. Nous croisâmes Dounya, Robin et Mayeul lors de notre descente, ils l’ont faite l’aller et retour en environ 4 h. 

Le début de la randonnée n’est pas très compliqué, elle monte doucement par un petit chemin, jusqu’au seul point de vue. La vue est belle, tout le long de l’ascension.

Nous aperçûmes au loin, un train australien. En effet, il y a une mine en contrebas du mont visible depuis le chemin de rando. Ils sont d’une longueur incroyable. Il est quasiment impossible de dénombrer le nombre de wagon. On peine à imaginer sa longueur. Peut-être un kilomètre, peut-être deux.

De notre point de vue, nous vîmes se dessiner notre destination. Celui-ci est à moitié caché par un nuage. 

 

Le cul-de-sac périlleux

Le chemin pour aller jusqu’au Mont Bruce n’est pas très compliqué. Il alterne entre partie plate et sentier très abrupte, sur une très courte distance.

La balade fut forte agréable malgré le vent.

Après une heure de marche, la première difficulté apparaissait. Il fallut grimper sur un pic

Le chemin semblait serpenter jusqu’en haut, mais le dénivelé reste assez fort.

Une erreur de ma part, nous fit prendre le mauvais chemin. En effet, un rondin de bois fut mis le long du chemin. Pensant juste à un éboulement, j’ai continué mon chemin. La voie était bien tracée pendant encore une cinquante de mètre, jusqu’à ce que ce que la voie devienne impraticable. Elle montait de façon très abrupte et le sol glissait, car il était composé de petits cailloux qui se dérobaient sous nos pieds. A mi-chemin, nous fûmes bloqués. Nous ne sûmes pas quoi faire. Il n’y avait plus de signalisation qui balisait le chemin. La descente semblait aussi périlleuse.

Je pris la décision de continuer pour essayer de trouver une sortie. Etant donné que j’ouvrais la voie, je grimpais avec difficulté les derniers dizaines de mètres, pour me retrouver dans un cul-de-sac. En face de moi, un gros rocher de vingt mètres que je ne pus escalader. Je vis que sur ma droite, je pouvais progresser, jusqu’à sauter sur un rocher. Puis je continuai jusqu’à un autre précipice. En regardant de plus près, je fus, de retour sur le chemin principal.

Claire et Katy rebroussèrent chemin jusqu’au fameux rondin pourtant marqué d’une flèche indiquant le chemin à suivre.

La randonée du Mont bruce

La suite du chemin fût plus aisé. Nous marchâmes sur une arrête entre le pic et le mont bruce. Cela me fait encore penser à la trouée du rohan du seigneur des anneaux.

La vue sur les environs est éblouissante. C’était magique. Le vide présent sur les deux côtés est vraiment incroyable.

La dernière partie, fût une longue montée. Nous ne vîmes rien, car la végétation était à hauteur d’homme. Par chance ce moment fut de courte durée.

Nous finîmes par arriver au sommet. On a passé un bon petit moment en haut. A contempler le panorama à 360 degrés. C’était vraiment incroyable. Nous regrettâmes juste qu’il n’y ait pas de soleil.

Au loin, le soleil perça les nuages, qui révélait le rouge de la terre. En haut, nous vîmes au loin des pétrogales de Rothschild, plus connu sous le nom de : wallaby des rochers. 

 

Le retour

La descente fût sous le signe de la pluie. De grosses gouttes de pluies tomba du ciel. Par chance pour nous, c’était pas suffisant pour rendre le sol glissant, sinon le retour aurait été périlleux. Nous revîmes un pétrogale de Rothschild dans la descente. Il était au bord du chemin. 

Nous arrivâmes à notre camping avant les grosses pluies de l’après-midi. Il pleuvait tellement, que le terrain de camping était trempé avec d’énorme flaque d’eau.

Katy testa à ses dépens les déperlantes de notre tente Queshua. Elle était vraiment de mauvaise qualité.

Dans le prochain article, nous décrirons nos derniers moments dans le merveilleux parc de karijini.