Après Adélaïde, la suite de notre épopée nous a amenées dans le grand désert australien. 70 % de l’Australie est considérée comme aride ou semi-aride, en bref, le désert s’étend sur des milliers de kilomètres. Pour nous, on allait affronter des étendues désertiques avec des journées caniculaires et nuits glaciales où il faudrait manger des scorpions crus pour pouvoir survivre… Bon cela c’était dans notre imaginaire.
Nous allons vous donner des astuces pour survivre dans ces zones dangereuses. À noter que ses conseils s’appliquent pour tous les déserts. On fera un article plus tard, sur comment traverser les routes sans goudron (gravel road).
La nourriture pour vivre dans le désert
Pour nous la traversée des différents déserts a durée au maximum sept jours. Il a fallu prévoir en conséquence. Le stockage des denrées alimentaires et leur conservation.
Tout d’abord le stockage. Nous avons consacré tout un article sur comment aménager son véhicule pour un roadtrip. Dans le désert, ce qui est important, c’est d’avoir sa nourriture à l’ombre et surtout au frais. Pour ceux qui n’ont pas de réfrigérateur branché à une batterie, la glacière est vraiment efficace. Celle-ci devra se trouver à l’ombre.
Il est préférable d’utiliser des conserves que des fruits frais. Ou, tout du moins, si vous voulez des fruits et légumes, il en faut en prendre pour trois jours maximum, moins s’il fait très chaud en journée. De plus, il faut penser qu’à un changement d’état, il est fréquemment demandé de jeter les fruits et légumes frais. Selon la zone, il est donc conseillé de ne pas trop faire de stock avant.
Les magasins d’alimentations générals tel que coles, woolworth et aldi vous seront très utiles et ils sont presque partout. IGA est vraiment chère mais, parfois, il n’y a pas le choix.
L’eau pour vivre dans le désert
L’eau est bien entendue le nerf de la guerre. L’Australie reste un pays où l’eau est quasiment potable partout, même si dans le désert le stress hydrique est fort.
L’eau non-potable est toujours indiquée. On part donc du principe que l’eau est potable sauf s’il est mentionné l’inverse.
Pour le stockage, il faut essayer de privilégier des cubes avec robinet d’un volume de 10 litres ou 20 litres, car le problème des contenants plus gros, l’eau a tendance à ne pas être bu dans les temps et devenir impropre à la consommation. Sans compter, l’encombrement, et le poids. Ranger en toute sécurité 20 kg d’eau est toujours compliqué.
On avait cinquante litres d’eau pour trois personnes. Et cela était largement suffisamment. L’eau doit être renouvelée au maximum toutes les semaines. Sinon, les risques de tomber malade s’accroît. Et avoir des problèmes de digestion en plein désert n’est pas vraiment conseillé. Il est possible de faire le plein dans le désert aux stations essences si besoin, mais bien entendu cela coûteux.
Nous avions utilisé l’eau pour boire, faire à manger, la vaisselle et parfois une toilette de chat. Nous n’avions pas de douche solaire.
L’équipement pour vivre dans le désert
Dans un premier temps, le plus important, c’est d’avoir plusieurs bidons d’essence en plus. Dans le désert, il y a des roadhouse (station essence et hôtel) environs tous les deux à trois cents kilomètres. Le prix de l’essence, est vraiment excessif. Il est donc appréciable de pouvoir aller à la prochaine station, qui est parfois, beaucoup moins coûteux.
Il faut se munir d’une petite pelle ainsi que de papier toilette. On ne sait jamais, il n’y a pas des toilettes partout dans le désert (seulement dans les roadhouses) et bien entendu d’un sac-poubelle pour ne pas laisser de déchet comme du papier toilette dans la nature !
Il faut penser à prendre une roue de secours et tout le matériel pour changer la roue, ainsi qu’un compresseur. En cas de panne, le remorquage peut être excessivement cher !
Les podcasts
Pour tromper l’ennuie, sur les longues routes qui parcourent l’Australie, il est fort utile d’avoir des podcasts. En effet, même si vous avez une playlist de musique assez fourni, on arrive assez vite à saturation… De plus, c’est une excellente occasion de se cultiver en se divertissant. Voici nos conseils d’écoutes :
- Nos Langues dans ton oreille : https://podcastaddict.com/podcast/2510660 : C’est un podcast littéraire vraiment passionnant fait par un ami. Abonnez-vous
- Thinkerview : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/thinkerview/id1196519121 : il s’agit de long interview qui permet à l’intervenant de développer sa pensée.
- Les couilles Sur La table : https://soundcloud.com/lescouilles-podcast : podcast féministe
- Choses à savoir : https://www.chosesasavoir.com/ : il s’agit de mini podcast de culture général
- Franck Ferrand raconte : https://www.radioclassique.fr/radio/emissions/franck-ferrand-raconte/ : Fait historique raconter à l’oral pour ceux·elles qui aiment l’histoire
- Les pires moments de l’histoire : https://podcasts.apple.com/ca/podcast/les-pires-moments-de-lhistoire/id1455639655 : L’histoire raconter de façon amusante par des québécois.
- Les baladeurs : https://www.lesothers.com/podcast-les-baladeurs : Un podcast du magazine les others pour d’autres aventures.
- Au nom du pire : https://podtail.com/fr/podcast/au-nom-du-pire : Quand commence à saturer et que l’on veut juste se détendre et rigoler.
Nous utilisions l’application mobile https://www.podcastaddict.com/ qui permet de télécharger les podcasts, et les écouter hors-ligne. Vraiment pratique dans ce pays ou la couverture réseau est parfois compliqué dans certaines zones.
Dans notre prochain article, nous traverserons pour de bon la plaine du nullarbor.