La pointe de Quobba est surtout connu pour son geyser maritime qui est alimenté par la mer.

Carnavon

Avant d’atteindre la pointe de Quobba, on est passé par la ville de Carnavon.

La ville n’est pas connue pour son tourisme (mise à part sa jetée qui a subi de gros dommage suite à une grosse tempête au premier semestre de l’année 2021), mais plutôt pour le travail. En effet, il y a quelques cultures là-bas et un port de pêche.

Ce qui nous a choqué en arrivant dans la ville, c’est le nombre de panneaux qui indiquait « pas de travail ici ». À en croire, les panneaux s’étaient impossible de trouver du travail lors de notre passage. Ce n’était sûrement pas la bonne saison pour trouver du travail à Carnavon, car sur Facebook, une ancienne voyageuse m’avait indiquée qu’elle en avait trouvée un au port de pêche.

Nous avions trouvé en Katy une amie de voyage. Si on devait faire une pause pour travailler, elle aurait dû continuer seul. En bus ou autre, enfin rien de très fun. On a donc préféré continuer notre route avec elle.

Un peu au nord de la ville, on a trouvé une aire d’autoroute sur laquelle dormir. C’est à cet endroit que l’on a rencontré un autre groupe de Français : Robin, Dounya et Mayeul.

Quobba

Après la nuit, sur l’aire d’autoroute, nous reprîmes la route : direction le nord. 

Pour visiter la pointe de Quobba, il faut faire un petit détour.

Le geyser maritime, aussi appelé évent (blowhole en anglais) se trouve à l’orée de la mer. Il peut monter jusqu’à 20m de haut ! Il apparaît au gré des vagues.

source : wikipedia

Un geyser maritime est un orifice au sol [...] où de l'eau est projetée en hauteur par suite des mouvements de flux et de reflux de la mer dans une galerie souterraine dont la forme permet de comprimer de l'air à son extrémité.
Lorsque la mer pénètre dans le chenal souterrain, elle comprime l'air dans l'extrémité de la caverne. Lorsque la mer se retire, l'air comprimé repousse l'eau avec violence et s'il existe un orifice communiquant avec le sol, une partie de l'eau repoussée peut être recrachée au niveau de l'orifice.

-- Wikipédia

Si on regarde du bon côté, on peut voir un arc-en-ciel se former. Aucune de mes descriptions ne vaut une bonne vidéo. Profitez  🙂

L’endroit était magnifique. L’eau bleu foncé, la roche rouge, des petits crabes colorés dans la roche, une colonie de Sterne au large et nous avons même vu un balbuzard pêcheur. 

La petite anecdote drôle de Quobba, c’est que j’ai indiqué comment voir l’arc-en-ciel à une touriste. Celle-ci heureuse, me donna une cafetière pour feu de camp. Je n’aime pas le café, elle nous a donc pas servi, c’est le geste qui compte, non? 🙂

 

La mine de sel

Dans un prospectus récupéré à Kalbarri, il parlait des fonds marins vers Quobba Station. . Nous essayâmes de trouver un spot pour faire de la plongée et nous continuâmes notre route vers le nord mais, mais nous n’avons pas trouvé d’accès à ces spots. Par la suite, nous roulâmes jusqu’au Cap Cuvier qui a de belle falaise rouge. L’accès au cap par lui-même n’est pas possible, car il y a une mine de sel. Nous vîmes pas mal d’oiseaux sur le site. L’accès au cap par lui-même n’est pas possible, car il y a une mine de sel. Nous vîmes pas mal d’oiseaux sur le site.

La plongée en masque et tuba

Nous finîmes la journée, par notre première sortie en masque et tubas.

Claire et Katy étaient toutes les deux de grandes amatrices de « Snorkeling ».

À la pointe de Quobba, il y a une plage qui est parfaite pour cela, surnommé l’aquarium. Elle se trouve à un environ un kilomètre au sud du geyser.

Ce fut la première véritable fois en Australie pour Claire, et la première fois pour moi.

La plage était idyllique pour une sortie car, on était dans un renfoncement de roche qui formait une piscine naturelle. Et le milieu marin, en lui-même était fascinant. 

On était proche de coraux aux couleurs incroyables. De nombreux poissons étaient visibles, des plus petits au plus gros, de toutes les couleurs et toutes les formes.

On a même pu voir une petite raie qui se cachait dans le fond du sable.

L’eau était à 22 degrés, j’avais froid. Le vent, présent, frigorifié les parties de notre corps qui étaient à l’air libre.

Ce fut quand même un moment magique. Claire ayant oublié de prendre sa caméra pour cette plongée nous n’avons aucune image de ce beau moment.

Dans le prochain article, nous parlerons de ningalo reef.