Shark Bay est une péninsule qui est connu pour le parc François Péron et pour Monkey Mia. Son nom vient du fait, qu’en vue satellite, elle ressemble vaguement à la tête d’un requin.

Shell beach à shark bay

Le promontoire est aussi connu pour la plongée en masque et tuba. Où l’on peut nager avec des tortues et voir de joli fond marin.

Au mois de juin, l’eau est vraiment froide. Il est donc vraiment difficile de se motiver pour rester dans l’eau. Même Claire qui est passionnée par cette pratique n’a pas eu le courage de mettre ses palmes.

Nous commençâmes notre visite de la péninsule par la plage nommée Shell Beach. C’est une plage où, à la place du sable, il y a uniquement des coquillages. 

Ce phénomène s’explique par un climat local, qui rend l’eau de mer ultra salée. Les prédateurs naturels des bivalves n’étant pas adapté à cette salinité partent nager ailleurs.

Les bivalves sont donc en surabondance et leurs coquillages joncent la plage.

Il n’est pas agréable de marcher dessus pieds nus ou d’y poser notre serviette, mais c’est un vrai spectacle pour les yeux et les oreilles ! 

De ce fait, notre visite fut assez rapide.

François Peron à Shark Bay

François Péron est le parc connu pour être accessible uniquement en 4×4. En effet, le chemin qui le parcours est sablonneux. Seule une bonne voiture et un bon conducteur peuvent s’en sortir.

Notre voiture était une Ford escape. C’est un SUV avec les quatre roues motrices. Nous ne savions donc pas si elle pouvait évoluer en milieu sablonneux sans problème. Pour en avoir le cœur net, nous nous rendîmes dans la ville de Denham, juste à côté du parc. Ils nous dirent que par temps sec, cela était jouable, mais limite par temps humide. Malheureusement pour nous, suite à la grosse tempête de la semaine précédente, la zone restait humide.

Nous allâmes tout de même à l’entrée du parc pour se rendre compte de l’état des routes/chemins. Il y avait un compresseur de disponible pour gonfler et dégonfler les pneus (ainsi qu’un super jacuzzi en accès libre, mais ça nous l’apprîmes plus tard…)

En demandant à des touristes qui revenaient du parc, il semblerait que le parc n’était pas complétement ensablé, mais nous n’étions pas équipés. Aucun rail, ni corde, ni vrai pelle dans la voiture et ni Claire, ni moi, n’avions de l’expérience en conduite sur sable. Ce qui me rendît nerveux. S’enliser là-bas aurait eu potentiellement un coup financier beaucoup trop élevé. De ce fait, le choix le plus sage a été ne pas y aller.

Avec le recul, nous ne le regrettons pas spécialement. Même si le parc semble splendide et nous aurait offert de magnifique paysage, il est tout aussi réputé pour sa richesse marine et propose de très beau spot de plongée en masque-tuba. L’hiver approchant, l’eau était particulièrement fraîche et nous n’auront pas pu en profiter. Cela aurait s’en doute été frustrant.

 

Monkey mia

À Shark bay, Monkey Mia est connue pour sa plage privatisée. 

Ils attirent les dauphins en leur donnant de la nourriture. Les touristes peuvent à ce moment-là, les approcher de près et parfois leur donner un poisson. Ça reste tous de même des animaux sauvages et il est interdit de les toucher.  

Nous sommes bien entendu, en désaccord avec ce genre de pratique. Nous continuons à militer sur le fait que les animaux sauvages doivent vivre libres et en totale indépendance par rapport à l’homme. En les nourrissants, les dauphins deviennent en partie dépendants de l’Homme pour se nourrir. 

Je trouve qu’apprivoiser des animaux pour gagner de l’argent est totalement aberrant.

De ce fait, que ce soit Katy, Claire ou moi, nous n’avions pas eu envie de soutenir financièrement cette activité. Si vous me lisez, n’y aller pas non plus. Si vous aimez les animaux observez les de loin. Surtout qu’en Australie, il est facile de voir des dauphins. Nous vîmes en Tasmanie et sur Rottnest Island par exemple. Des excursions en bateaux pour aller les observer en mer sont également possibles et bien plus respectueuse de l’animal.

Eagle bluff et Elephant rock

Pour finir la journée, nous allâmes voir le point de vue d’Eagle bluff.

Il est réputé pour être magnifique et ce fut le cas ! Cette eau turquoise à perte de vue! L’endroit est un très bon spot d’observation de la faune marine. Dans cette eau turquoise peu profonde, il y a régulièrement des requins et des tortues et parfois même des dugongs. Pas de chance pour nous rien à l’horizon ce jour-là, c’est ce qui fait le charme des animaux sauvages. On n’est jamais sûr de les apercevoir. Nous y retournâmes le lendemain matin pour tenter d’apercevoir quelques choses, mais la lumière n’était pas avec nous. 

 

Nous allâmes après voir Elephants rock. C’est un petit attrait touristique, un rocher façonné au fil des siècles et qui ressemble de loin à un éléphant, avec une trompe. Il fut compliqué de trouver ce fameux rocher tant la zone de recherche était grande et remplit de rocher similaire, nous finîmes tout de même par le trouver. En cherchant le rocher, nous vîmes un joli lézard qui profitait des derniers rayons du soleil.

Nous dormîmes dans un camping avec une vue magnifique avec un super couché de soleil. Claire et Katy en profitèrent pour faire de belle photo de nuit.

Stromatolithe

Avant de quitter Shark bay, nous visitâmes les Stromatolithes. Sur la route, on fit un stop sur l’aire de repos : Whale Bone pour admirer la vue. 

Les stromatolithes sont d'origine à la fois biogénique (biolithogenèse par des communautés de cyanobactéries) et sédimentaire (structures carbonatées en feuillets empilés formés de particules sédimentaires piégées dans des voiles algaires gélatineux produits par ces bactéries).

-- Wikipédia

Les stromatolithes se forment dans de l’eau peu profonde. 

L’eau étant claire, cela rend le tout vraiment magnifique.

Sur la route de Carnavon, nous mangeâmes sur un point de vue magnifique : Gladstone Scenic lookout 

Dans le prochain article, on ira à Carnavon et à Quobba.