L’île de Palau Ubin se trouve à l’est de Singapour. Elle est restée vierge est sauvage. Elle ressemble à ce que devait être l’île de Singapour avant d’être urbanisé.
Je voulais absolument faire découvrir cet endroit à Claire car je l’avais tant apprécié lors de ma première visite. Nous avons planifié d’y aller pour notre dernier jour sur Singapour.
La traversée
Pour y accéder nous avions pris le métro puis un bus et enfin nous avons embarqué dans un petit bateau qui relie les deux îles. Le bateau ne pouvait accueillir que 12 passagers par traversée. Le trajet est court mais vraiment amusant car même sur une mer d’huile le bateau est chahuté par la mer.
Nous sommes arrivés rapidement sur une petite jettée. Le capitaine n’a pas pris le temps de s’amarrer au ponton. On a dû descendre pendant que celui-ci, restait en marche arrière pour que l’on puisse débarquer.
La découverte à vélo
Pour parcourir l’île, il est préférable d’avoir un vélo. La location des vélos se fait dans le petit village qui se trouve à l’entrée de l’île. Des vendeurs nous ont interpellés après que nous ayons fait quelques pas dans le village pour que nous leur louions leurs marchandises. Nous avons pris celui au prix le plus bas mais ce n’était pas forcément la meilleure des idées car la qualité du matériel n’était pas au rendez-vous.
Une fois la location terminée, nous nous sommes dirigés vers la partie est de l’île. Là, où se trouvait un chemin qui nous permettrait de voir la mangrove.
Le chemin que l’on parcourt est parfois bitumé, parfois c’est un chemin de terre. Dans tous les cas, le vent fait par notre vitesse est vraiment agréable.
L’île est loin d’être plate. Elle nous a réservé quelques portions de route avec de fort dénivelés. Ce fût dans la première montée que mon vélo a déraillé. Je finis de monter à pied car il était plus simple de remettre la chaîne du vélo sur un sol plat.
Les singes de l’île
Ce fût ce moment-là, qu’un singe apparut sur la route. Il avançait vers nous. Son attitude montrait qu’il espérait qu’on lui donne de la nourriture. Il était vraiment intéressé parce ce qui se trouvait dans nos sacs, d’autant plus que Claire avait ouvert le sien pour changé d’objectif photo. Pourtant, plus besoin du téléobjectif a cette distance-là.
Quelques instants plus tard, nous avions entendu d’autres bruits provenant de la jungle. C’était le reste de la famille qui s’approchait de nous. Il y’en avait de tout âge. Ils étaient une vingtaine.
Je savais qu’ils pouvaient devenir agressifs s’ils voyaient de la nourriture. Et surtout si on ne leurs en donnaient pas.
Après quelques minutes, où ils virent que nous n’avions rien pour eux, ils partirent. Claire avait profité de cette rencontre pour les prendre en photo.
La mangrove
Nous sommes reparti en direction de la mangrove. Nous avons dû rouler moins vite car je n’avais pas envie de dérailler à nouveau.
Nous arrivons au départ d’un petit chemin de randonnée qui s’appelait « Check Java Wetland ». Avant d’aller plus loin, nous avions dû laisser nos vélos, le chemin était réservé aux piétons.
Du parking, nous avions aperçu un sanglier qui gambadait dans la jungle. L’animal étant craintif, il était resté éloigné de nous.
Le chemin commence par emprunter un ponton en bois qui se trouve à quelques mètres au-dessus de la mer et à une dizaine de mètres du bord de la mer et qui longeait la côte. Le ciel est beau et les couleurs de la mer étaient splendides.
Après avoir longé la côte, le ponton revient sur la terre. À ce moment-là, on a le choix entre revenir au point de départ ou de poursuivre notre visite en prenant un autre ponton en bois qui nous amèneraient au cœur de la mangrove.
Ce qu’il faut savoir sur la mangrove, c’est que la végétation baigne dans de l’eau de mer. La flore s’est donc adapté pour survivre dans un milieu aussi salé. Elle est incroyable. On lui donne d’autres vertus comme celui d’éliminer certains métaux lourds de l’eau.
Sur le chemin nous avions aperçu dans l’eau pleins de petits crabes aux couleurs exotiques.
Une tour en bois nous permettait de prendre la hauteur et voir la mangrove et de ses environs.
Pendant que nous récupérions nos vélos pour repartir, un autre sanglier et son petit traversa la ruelle à côté de nous.
Nous n’avions pas le temps de visiter la partie ouest de l’île. Nous avions eu juste le temps de monter sur la petite colline qui est un des points culminants de l’île.
Puaka hill
Le chemin qui menait vers Puaka fût riche en découverte. Tout d’abord, on a croisé le plus gros lézard que j’ai jamais vu.
Ensuite nous sommes passés d’un côté d’un magnifique lac entouré par la jungle.
On a ensuite traversé un petit cours d’eau qui passait sous un pont.
L’ascension de la colline se fît sans nos vélos. Un cours mais pentu chemin de randonnée nous permet d’atteindre le sommet. Un premier point de vue nous permet d’admirer un autre magnifique lac, qui à lui aussi des couleurs magnifiques.
Le dernier point de vue était encore plus fabuleux. À cette hauteur, on aurait dit que le lac était petit. On a vu un animal nager dedans. Claire pensait que c’était une loutre. Moi j’aurais dit que c’était un crocodile voir un dragon, difficile d’être sûr à cette distance. Puis la vue sur la jungle verte, rendait le tout splendide. Le plus étrange dans tout cela, c’est qu’à l’horizon on apercevait Singapour et sa jungle de métal.
Le prochain article sera dédié à un lieu incontournable de Singapour : Marina bay.
